Le développement de la mobilité durable est l’une des solutions mises en avant par les écologistes pour réduire la pollution. En effet, si l’on se réfère à plusieurs études, les transports génèrent beaucoup de gaz à effet de serre. Par conséquent, l’écomobilité est un levier intéressant pour diminuer la pollution de l’air. Cependant, pour que la transition écologique fonctionne, il faut que la nouvelle génération adopte des comportements adaptés, car elle représente l’avenir. Nous allons donc voir dans cet article si les jeunes utilisent des moyens de transport écologiques.
Une minorité des jeunes utilisent le vélo
Depuis de nombreuses années, l’adoption du vélo comme moyen de transport quotidien est mise en avant par de nombreuses villes. En effet, on voit de plus en plus de pistes cyclables apparaître sur les bords des routes et les agglomérations investissent dans les systèmes de Vélib pour favoriser l’utilisation du vélo.
En ce qui concerne son impact sur l’environnement, il est quasiment nul. Le bilan carbone d’un vélo traditionnel est de 21 gr CO2/km et de 22 gr CO2/km pour un vélo électrique. C’est donc un moyen de transport écologique. De plus, la pratique du vélo permet de réaliser des économies sur le budget transport, de gagner du temps dans les grandes villes et c’est bénéfique pour la santé.
Pourtant, malgré tous ces avantages, seulement 6 % des étudiants vont étudier à vélo. Pour inverser cette tendance, il peut être utile d’apporter des aides financières pour favoriser l’achat d’un vélo.
Le covoiturage est prisé par les jeunes
Le covoiturage est de plus en plus répandu depuis de nombreuses années. Cette pratique a été mise en avant par l’utilisation des applications géolocalisées. La nouvelle génération est ultra connectée. Par conséquent, une bonne partie des jeunes interrogés dans l’enquête de Minute-Auto.fr (19 % des cas) choisissent le covoiturage pour se rendre sur leur lieu d’étude.
C’est un point positif pour le développement durable, puisque cette pratique participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, le taux d’occupation moyen d’une voiture n’est que de 1,2. Ainsi, le covoiturage permet de relever ce taux et de réduire le nombre de voitures en circulation. De plus, certaines entreprises spécialisées dans le covoiturage mènent des actions pour combattre la déforestation. C’est le cas notamment avec Blablacar qui s’engage à préserver 1m2 de forêt pour chaque réservation en ligne.
Certains jeunes vont étudier à pied
16 % des jeunes interrogés vont étudier à pied. C’est une bonne nouvelle, car la marche apporte de nombreux bienfaits pour la santé : amélioration de la condition physique, meilleure gestion du poids, amélioration de la santé mentale et du processus de guérison.
De plus, la marche est l’une des meilleures solutions pour réduire notre impact sur l’environnement. Cependant, elle n’est pas accessible à tout le monde, car l’éloignement géographique avec le lieu d’étude ou de travail n’incite pas les gens à marcher. Si vous devez parcourir une petite distance, pensez à notre planète et privilégiez la marche ou le vélo.
La majorité des jeunes se rendent sur leur lieu d’étude avec un véhicule motorisé
Certains jeunes n’ont pas des comportements écoresponsables en ce qui concerne les transports. En effet, plus d’un tiers des jeunes interrogés (37 %) utilisent un véhicule motorisé pour se rendre sur leur lieu d’étude. Il est important de modifier nos habitudes en termes de mobilité si nous souhaitons préserver notre planète. Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Il représente plus de 33 % des émissions de CO2 en France et les voitures utilisées par les particuliers ont une part de responsabilité importante dans la pollution de l’air.
Nous avons conscience que certaines personnes ne peuvent pas se passer de leur voiture pour certains déplacements, mais il est important de favoriser au maximum des moyens de transport plus écologiques tels que le covoiturage, les transports collectifs, les nouveaux modes de transport (vélo et trottinette électrique…).
Les transports en commun et les jeunes
De nombreux jeunes utilisent les transports en commun pour se déplacer sur leur lieu d’étude (22 % des jeunes interrogés). C’est une bonne chose, car les transports collectifs sont des leviers pertinents contre le réchauffement climatique. Ils présentent de nombreux avantages :
- Le risque d’accident est moins important : les transports collectifs permettent d’améliorer la sécurité routière. Le taux de collision mortelle par passager est faible.
- Les économies réalisées : le budget consacré aux transports en commun est 2 fois moins élevé que pour l’utilisation d’une voiture.
- La protection de l’environnement : un bus peut transporter jusqu’à 65 personnes et un métro peut accueillir jusqu’à 1 000 personnes en même temps. Ils contribuent à la réduction du nombre de véhicules en circulation.
- Le gain de temps : l’utilisation des transports collectifs vous permet de gagner du temps dans la recherche d’une place de stationnement et vous évitez les bouchons.
Le développement des transports en commun dans les grandes villes est donc une solution intéressante pour réduire la pollution de l’air. La gratuité des transports collectifs proposée dans certaines vile est une bonne initiative pour inciter les gens à délaisser leurs voitures.