Les études supérieures en environnement orientées vers le développement durable à l’ESI Business School

Depuis la révolution industrielle, la terre, notre avenir commun est en proie à de nombreuses dégradations. L’exploitation à grande échelle des ressources naturelles et énergétiques a contribué à l’épuisement de ces dernières avec une augmentation de la production des gaz à effet de serre. Face à ce grand danger, un changement de mode de vie s’impose. Beaucoup de formations en lien avec la sauvegarde de l’environnement et le concept de développement durable ont vu le jour pour former des protecteurs de l’environnement et des éveilleurs de conscience.

Comment faire des études en environnement et développement durable ?

Se former dans le domaine de l’environnement demande généralement d’avoir un profil scientifique. En d’autres termes, il est capital d’avoir les prérequis pour réussir son entrée dans la formation et pouvoir suivre aisément les cours.

Quels sont les profils admis dans ce cursus ?

Les études en environnement et développement durable sont ouvertes dès la première année pour ceux qui viennent de finir le lycée. Elles sont également ouvertes à plusieurs licences ou bachelors. Vous n’avez donc pas besoin d’être environnementaliste bon teint avant de choisir cette spécialisation. Parmi les formations acceptées, vous avez la licence ou le bachelor en :

  • Gestion et traitement des déchets ;
  • Sciences de la terre ;
  • Aménagement paysager : conception, gestion, entretien ;
  • Protection de l’Environnement ;
  • Métiers de l’énergétique, de l’environnement et du génie climatique.

Cette liste n’est pas exhaustive. Si la formation est ouverte à des scientifiques de divers horizons, c’est pour leur permettre d’associer leurs connaissances pour trouver des solutions plus globales à des problèmes qui affectent toute l’humanité.

Où se faire former ?

Plusieurs universités françaises forment des étudiants dans le domaine de l’environnement et du développement durable. C’est le cas de l’école de commerce ESI qui offre cette formation aux personnes désireuses de devenir spécialistes de la question. Cette école est présente dans plusieurs villes de la France. Vous pourrez également vous former dans une école d’ingénieurs, de gestion ou de management.

L’admission dans une telle formation est très sélective et se déroule en plusieurs étapes. Elle commence généralement par un dossier de candidature qui fera l’objet d’une étude minutieuse pour comprendre les motivations du postulant. Au cours de l’étude, vous pourrez être convoqué à un entretien pour défendre votre projet d’étude et professionnel. C’est après ces étapes que votre acceptation peut intervenir ou non. Certaines écoles préfèrent aussi faire composer les futurs candidats au master dans des matières de logique et de culture générale pour apprécier leur niveau.

Lorsque vous recevez une réponse positive, vous pourrez alors commencer votre démarche d’inscription auprès de l’université. Pour maximiser vos chances d’être reçu dans une école, il est primordial de faire des recherches sur le contenu de la formation. Cette démarche est essentielle dans le cas où elle vous oriente vers la formation qui correspond le mieux à votre profil et dans laquelle vous aurez plus de chances de réussite. N’hésitez surtout pas à comparer différentes écoles et à explorer les avantages qu’elles octroient aux étudiants pendant et à la fin de la formation.

Quel est le contenu de la formation ?

La plupart des universités qui forment dans ce domaine proposent un cursus fondamentalement basé sur l’environnement. Cependant, il y en a quelques-unes qui permettent de faire un double cursus en management et en environnement. Ainsi, les étudiants acquièrent aussi bien des compétences techniques que des compétences de gestion. Ces écoles mettent particulièrement l’accent sur le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Dans le programme pédagogique, les étudiants auront à étudier des matières comme :

  • Politiques publiques environnementales et collectivités territoriales ;
  • Acteurs du développement durable ;
  • Environnement et ressources naturelles (droit, économie, management) ;
  • Stratégie de développement durable des entreprises ;
  • Géographie et aménagement du territoire ;
  • Évaluation et gestion du risque.

À ces matières de spécialité, s’ajouteront d’autres matières secondaires comme les outils de communication, de gestion, de bureau et les langues. Même si elles sont secondaires, elles revêtent une grande importance, car elles concourent à la compréhension effective des matières principales et font aussi l’objet d’évaluation.

À la fin de votre formation, vous pouvez obtenir un master professionnel ou de recherche. Le premier vous permet d’être opérationnel sur le marché du travail. Par contre, le mémoire de recherche ouvre à l’étudiant les portes de la thèse.

Lorsque vous êtes en master professionnel, la possibilité vous est offerte de vous inscrire à partir de la première année en alternance. Ce système d’étude vous aide à allier les enseignements et le travail. Vous vivez la réalité de la théorie sur le terrain grâce à la pratique du métier que vous apprenez. L’alternance facilite aussi votre processus d’insertion à la fin de vos études. Tout dépendra donc de votre capacité à vous rendre indispensable au sein de votre structure d’accueil. Votre habileté à sonder le marché de l’emploi sera également un grand atout.

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Pourquoi s’intéresser à un master ou un MBA en environnement et développement durable ?

Le développement durable est communément défini comme la capacité des générations actuelles à satisfaire leurs besoins sans compromettre celle des générations futures à satisfaire les leurs. Entendu comme tel, le développement durable a deux corollaires :

  • une équité intra générationnelle ;
  • une équité intergénérationnelle.

Cela voudra dire que la satisfaction des besoins est valable aussi bien entre les membres d’une génération qu’entre ceux de différentes générations. Le master en environnement et développement durable vise à former des étudiants sur les trois piliers du concept : l’environnement, l’économie et le social. Ces trois éléments sont cumulatifs.

Un master en environnement et développement durable vise à former des professionnels qualifiés, capables d’apporter des solutions à la viabilité des organisations. Ainsi, au cours de vos années d’études, vous serez formés sur les questions de consommation collaborative et d’économie du partage.

La consommation responsable sera aussi au cœur des enjeux. Le développement durable apprend aux futurs experts à limiter leur consommation à l’essentiel. Cela contribue en effet à réduire la pauvreté, source d’exclusion et de discrimination. Il forme aussi au développement du tissu social.

Ces exigences économiques ne sont pas isolées. Elles vont de pair avec le volet social et environnemental. Durant votre formation en développement durable, en ce qui concerne le volet social, vous serez aguerris quant à l’importance de la réduction voire de l’éradication des inégalités sociales. Elles sont responsables des tensions sociales et ne créent pas un climat favorable au respect des droits de l’homme. Cette formation met l’accent sur la question de l’équité intra générationnelle à travers l’égale répartition des richesses.

La santé restera aussi au cœur des débats avec la valorisation de la solidarité. À ce titre, les étudiants sont formés à l’élaboration des politiques publiques qui assurent le bien-être et la bonne qualité de vie des populations.

Pour ce qui est du volet environnemental, les étudiants sont formés sur les questions relatives à la préservation des ressources de la planète. Pour ce faire, ils étudient les grands actes juridiques internationaux qui consacrent la sauvegarde des espèces animales et la protection de la biodiversité et des écosystèmes. Le volet environnemental donne aussi aux étudiants les moyens d’élaborer des projets de recyclage pour réduire la production des déchets, le gaspillage et la promotion des énergies renouvelables.

À l’issue de votre formation, vous êtes censés maîtriser toutes ces notions pour être un bon spécialiste.

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Quels sont les débouchés d’un master ou MBA en environnement et développement durable ?

Les détenteurs d’un master en environnement et développement durable sont très recherchés de nos jours. Le taux d’employabilité est supérieur à 85 % six mois après la fin de la formation. L’insertion professionnelle est aussi facilitée par les partenariats que nouent les écoles avec les entreprises. La demande de ces profils sera plus grande au cours des années à venir, car les problèmes environnementaux sont au cœur de toutes les préoccupations aujourd’hui. Cependant, le recrutement sera très rigoureux, car il leur sera demandé beaucoup d’aptitudes.

Avec ce profil vous pouvez travailler au sein des pôles économiques, stratégiques et financiers dans les grandes entreprises. Vous pourrez également être expert dans les cabinets de conseils et les bureaux d’analyse.

Vous êtes en outre apte à travailler dans les domaines de la bioénergie, de l’agriculture et de l’agroalimentaire pour le compte de l’État, des collectivités territoriales ou des ONG de défense de l’environnement.

Les postes suivants vous sont destinés : responsable de développement durable, technicien de gestion durable des espaces naturels, expert naturaliste, hydrogéologue, ingénieur en énergies renouvelables, gestionnaires des risques environnementaux…

Que pensent les titulaires du diplôme de master ou MBA en environnement et développement durable de la formation ?

Les avis des étudiants après leur formation sont très positifs. Nombreux s’accordent sur sa diversité et sa richesse. En effet, elle donne des bases solides pour être responsable d’entreprise. En cela, vous avez le choix entre le fonctionnariat ou l’entrepreneuriat.

Cette formation est aussi une réponse de la conscience humaine face à la destruction de la nature. C’est la première motivation de plusieurs étudiants. Ceux-ci portent l’espoir d’un monde meilleur où règnent l’écologie et l’équité. Ils aspirent donc à faire changer les habitudes de l’humanité pour que les hommes prennent conscience de la nécessité de changer les procédés. Cette démarche permettra de garantir la pérennité des espèces et un avenir certain pour les générations futures.